- Quel est votre rôle au sein du bureau de l’association, et comment envisagez-vous de contribuer à son développement ?
Je suis trésorière.
Enseignante spécialisée et facilitatrice de relation et de communication auprès des publics vulnérables, je souhaite développer l’accès aux apprentissages, à la culture et aux loisirs en montrant concrètement des activités facilitantes.
Je travaille avec 5 lapins en facilitation.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans une association pour la CAA, la culture et les loisirs inclusifs ?
Maman de trois enfants, dont une porteuse d’un remaniement chromosomique rare, non oralisante, j’ai vu l’impact que la mise en œuvre de solution simple pour rendre la Culture, les apprentissages et les loisirs accessibles, pouvait avoir sur ma fille, mais également sur tout le monde. J’ai à cœur de pouvoir faire connaître la CAA au plus grand nombre.
Travailler en équipe pluridisciplinaire pour développer des projets simples et réalisables, fun et concrets…. c’est ça mon moteur !
- Quel est le moment le plus marquant ou amusant que vous avez vécu dans votre carrière dans le médico-social ou dans la création graphique ?
Un enfant non oralisant, qui n’avait jamais eu accès à des outils de communication, participe à une lecture interactive sensorielle. Son enseignante me prévient que avec cet enfant, je risque de perdre mon temps. 10 minutes après le début de la lecture, l’enfant attrape le renard en peluche et pointe vers le pictogramme correspondant avec un énorme sourire !
- Si vous pouviez imaginer une activité ou un projet idéal pour promouvoir l’inclusion, à quoi ressemblerait-il ?
Des ateliers tenus par les utilisateurs de CAA un peu partout dans le monde.
- Si vous deviez choisir un animal totem qui représente votre manière de travailler dans l’association, lequel serait-ce et pourquoi ?
Un lapin ! Doux et hyper actif !
- Quels sont vos hobbies, centres d’intérêts ou loisirs préférés en dehors de votre travail ?
La lecture, la nature, l’art, et passer du temps en famille.
- Qu’est-ce que vous avez appris de plus important en tant que parent d’un utilisateur de CAA ou en tant que professionnelle sur les besoins des utilisateurs ?
Sans voix, c’est difficile de devenir quelqu’un.
Sans voix, c’est difficile de montrer qu’on a de l’humour.
Pouvoir communiquer ce que l’on veut, à qui l’on veut, quand on veut… c’est un droit qui devrait être inaliénable.
Pouvoir connaître les besoins, les envies, les goûts, les peurs de ses enfants, devrait être un droit inaliénable.
Avoir une voix pour devenir quelqu’un !
Laisser un commentaire