Quel est votre rôle au sein du bureau de l’association, et comment envisagez-vous de contribuer à son développement ?
Mon rôle officiel est trésorière adjointe. Ma motivation est de sensibiliser la société à la présomption de potentiel des personnes non oralisantes et de leur offrir l’accès aux apprentissages, à la communication et à l’inclusion en créant des ateliers, des supports, des formations…
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans une association pour la CAA, la culture et les loisirs inclusifs ?
J’exerce la profession de masseur kinésithérapeute et je suis la maman de Titouan (13 ans) en situation de polyhandicap, non oralisant. Voilà presque 11 ans que je me suis lancée dans les formations multiples, non conventionnelles (réflexes archaïques, massage Qi Gong sensoriel, Upbraining, Neurofeedback Neuroptimum, Acquérir les bases de la CAA, Lecture interactive enrichie, Psychothérapie de l’Être, Talking mats, Happy CAA, Littératie au quotidien principalement, pour apporter le meilleur à cet enfant extraordinaire. J’ai vu les effets de la présomption de potentiel, de la mise à disposition d’outils robustes et de l’inclusion tant dans la vie que dans les activités adaptées à l’âge et j’ai à cœur d’aider d’autres familles, de leur faire gagner du temps et de partager.
Quel est le moment le plus marquant ou amusant que vous avez vécu dans votre carrière dans le médico-social ou dans la création graphique ?
Le jour où j’ai été autorisée à aller montrer comment Titouan utilisait sa tablette lors d’un repas dans son établissement. Titouan a fait son SHOW ! C’était grandiose ! L’éducatrice et l’ergothérapeute n’en revenaient pas !
Si vous pouviez imaginer une activité ou un projet idéal pour promouvoir l’inclusion, à quoi ressemblerait-il ?
Des ateliers CAA dans les écoles, périscolaires, ESMS. Diffuser des tableaux de communication dans les lieux culturels, médicaux, les commerces… Soutenir et accompagner les familles qui n’imaginent pas que c’est possible.
Si vous deviez choisir un animal totem qui représente votre manière de travailler dans l’association, lequel serait-ce et pourquoi ?
Pour le moment, je suis un panda. J’y vais tranquille. Le panda aime jouer, inventer, créer !
Quels sont vos hobbies, centres d’intérêts ou loisirs préférés en dehors de votre travail ?
J’adoooore les formations et les associations ! L’être humain me passionne dans tous ses aspects. J’aime danser, discuter, rire, chanter, lire, aider, soutenir, jouer de la musique, manger, marcher au bord de l’eau…
Qu’est-ce que vous avez appris de plus important en tant que parent d’un utilisateur de CAA ou en tant que professionnelle sur les besoins des utilisateurs ?
J’ai appris qu’il faut leur donner beaucoup d’amour, être dans l’acceptation de la différence et avoir confiance dans leur processus. J’ai perdu beaucoup de temps par peur du handicap, de la différence et de l’avenir.
La présomption de potentiel et l’inclusion dans toutes les activités, leur faire une place dans la vie comme tout être à part entière sont les clés de leur évolution.
Il faut avoir confiance dans le processus
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